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Prévenir les chutes et leurs conséquences : des solutions émergentes

Un couple de retraités assis sur un canapé

La France vieillit. Au 1er janvier 2023, 21,3% des français ont 65 ans ou plus et l’INSEE estime que plus de 4 millions de séniors seront en perte d’autonomie en 2050.
Dans un contexte de transition démographique, les chutes progressent en particulier chez les personnes âgées - Il y a plus de 2 millions de chutes par an en France chez les personnes de plus de 65 ans.
C’est d’ailleurs la principale cause d’admission aux urgences pour cette tranche de la population.

Pour faire face à ce fléau, un plan national anti-chute a été lancé en 2022 afin de proposer des solutions concrètes de prévention des chutes et de leurs conséquences.
En parallèle un projet de loi portant sur diverses mesures relatives au grand âge et à l'autonomie sont en discussion au parlement puis au Sénat au printemps 2024.
Les chutes et leurs conséquences représentent un phénomène de société et adresse des enjeux nécessitant une action politique pour que des solutions de prévention se déploient.

Les chutes les causes et leurs conséquences

Il existe de nombreux facteurs favorisant les chutes.
Tout d’abord l’âge a un impact considérable car à partir de 70 ans la prévalence des chutes augmente drastiquement.
En effet, un tiers des plus de 65 ans ont déjà chuté une fois et 50% chez les plus de 85 ans.
La réduction de l’acuité sensorielle, comme la vue et l’audition, peut aussi entraîner une diminution de l’équilibre et donc une chute.
La dénutrition et les problèmes bucco-dentaires peuvent engendrer une perte de poids et de masse musculaire, augmentant ainsi les risques de chutes.
A ces causes physiologiques, s’ajoutent les maladies neurocognitives et neuromusculaires ainsi que la prise de plusieurs traitements.
Certains modes de vie ou comportements peuvent également aggraver la situation comme par exemple la sédentarité ou la consommation d’alcool en contribuant au risque de chutes.
Les causes liées à l’environnement sont aussi très importantes car 60% des chutes ont lieu à domicile.
Un logement mal adapté avec des escaliers, les passages encombrés, des meubles hauts, favorise les chutes.

Ces dernières ne sont pas anodines et de nombreuses conséquences peuvent survenir directement ou indirectement.
En effet, les chutes peuvent avoir des conséquences psychologiques majeures.
La peur de retomber, aussi appelée le syndrome post-chute peut entraîner une réduction de la mobilité chez les personnes âgées et donc une perte de l’équilibre.
Indirectement cela peut également affecter la vie sociale des victimes dans la mesure où elles diminuent leurs activités, préfèrent rester à domicile ce qui accentue l’isolement.
Les conséquences physiques des chutes sont aussi très courantes comme par exemple des contusions, hématomes ou fractures et notamment de la hanche.
Plus le temps resté au sol est long, plus les conséquences sont lourdes.
Les chutes des séniors entrainent 130 000 hospitalisations par an.
Dans 40% des cas, les patients ne peuvent plus retourner vivre chez eux car ne sont plus autonomes.
Ils doivent donc vivre en établissement médicalisé.

La fracture du col du fémur : une des conséquences les plus grave de la chute

La fracture du col du fémur est une des conséquence les plus graves de la chute chez les personnes âgées car 50% de victimes perdent en autonomie et 30% décèdent dans les mois qui suivent.
Cela s’explique par l’indispensable prise en charge chirurgicale et le long processus de rééducation qui suit.
Il existe deux traitements chirurgicaux : La réduction de la fracture par ostéosynthèse qui consiste à solidariser les fragments osseux à l’aide de vis ou plaques ; La pose d’une prothèse de hanche.
La fracture du col du fémur touche principalement les personnes âgées de plus 65 ans et les femmes représentent 75% des victimes.
Des facteurs comme la fragilité osseuse peuvent accentuer le risque.
En effet l’ostéoporose est une maladie osseuse, qui résulte en partie dans la diminution de la densité de l’os, pouvant conduire à une risque fracturaire.
Par ailleurs dans 90% des cas la fracture du col du fémur survient suite à une chute même de faible hauteur.

On estime à plus de 80 000 fractures du col du fémur par an en France et ce chiffre augmentera en écho avec la transition démographique.

L’importance de la prévention et de la protection

Le fléau des chutes des personnes âgées a été souligné par la Cour des Comptes qui a chiffré cette problématique à 1 milliard d’euros par an pour l’assurance maladie et qui précise qu’une partie pourrait être évitée par la prévention.
Cette dernière se révèle être incontournable pour enrayer la tendance induite par la transition démographique.

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L’influence sur le comportement est un levier d’action pour la prévention des chutes.
C’est la raison pour laquelle des organismes encouragent une activité physique régulière et une alimentation équilibrée.
En effet l’INSERM souligne “l’effet bénéfique d’une activité physique régulière […] pour tous les sujets âgés”.
La Haute Autorité de Santé considère également le sport comme un facteur de maintien de l’autonomie pour les personnes âgées.

La prévention peut aussi prendre la forme d’un bilan de contrôle permettant de prêter attention à certains signes avant-coureurs d’une perte d’autonomie (la marche à petit pas, la diminution de la vitesse, le mauvais équilibre ou encore la perte de la vue et de l’audition, …).
La Silver Alliance a mis en place des journées de prévention santé pour les séniors en présence de professionnels de santé.
Ces bilans consistent à proposer sur un même lieu et sur une même journée un ensemble de dépistages et tests gratuits afin de pallier aux déserts médicaux et contribuer au repérage des risques de chutes des personnes âgées.

L’adaptation du logement et des accessoires contribue à réduire les risques de chute.
Par exemple l’amélioration de l’éclairage, la pose d’une main courante, d’un sol antidérapant, ou d’une douche à l’italienne, peuvent faciliter le quotidien des séniors à domicile.
Des aides techniques innovantes détectent les chutes et alertent automatiquement comme des lunettes connectées, des montres ou encore des cannes connectées.
Mais rares sont les dispositifs permettant de détecter, protéger et alerter en cas de chute; c’est notamment le cas de la ceinture airbag INDIENOV.
Ce dispositif médical permet à la fois de pré-détecter les chutes dès la perte d’équilibre, de protéger contre une des conséquences les plus graves de la chute, la fracture du col du fémur et d’alerter instantanément les aidants ou soignants.

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